Au Congo, des enfants mineurs meurent à cause de l’exploitation brutale de la Chine

15 10 2025

You can hear this article by clicking on the following link.

Au Congo, des enfants mineurs meurent à cause de l’exploitation brutale de la Chine.

On entend souvent parler des technologies vertes et des énergies renouvelables comme de la solution à la crise climatique. Panneaux solaires. Voitures électriques. Batteries. Mais derrière ces belles promesses se cache une réalité plus sombre : en République démocratique du Congo des enfants sont utilisés pour extraire du cobalt et d’autres minéraux essentiels. Une grande partie de cette exploitation est menée par des entreprises et des intérêts chinois.

La Chine domine une grande partie de la chaîne d’approvisionnement mondiale du cobalt. Ce métal est essentiel aux batteries lithium-ion et aux composants solaires. Sans cobalt, de nombreuses technologies d’énergie verte seraient au point mort. Mais à quel prix ?

Des dizaines de milliers d’enfants forcés de travailler dans les mines

On estime que 35 000 à 40 000 enfants travaillent dans des mines artisanales en RDC. Certains n’ont que 6 ou 7 ans.

Ces enfants ne sont pas là par choix. Ils sont victimes de la traite. Ils rampent dans de minuscules trous, travaillent sans équipement de protection, manipulent des minéraux toxiques ou radioactifs et sont exposés à des dangers brutaux. Les toits s’effondrent. Ils portent de lourdes charges. Ils respirent des poussières toxiques. Nombre d’entre eux gagnent à peine leur vie.

Entreprises chinoises : plus que de simples investisseurs, mais aussi des exploitants

Il ne s’agit pas seulement d’acteurs isolés. Les entreprises chinoises sont profondément impliquées à tous les niveaux. Elles possèdent ou contrôlent de nombreuses exploitations minières. Elles supervisent le terrain et supervisent l’extraction. Dans de nombreux cas, elles achètent du minerai provenant de mines artisanales qui opèrent dans des conditions effroyables.

Une mine de Kasulo, exploitée par Dongfang Congo Mining (une entreprise chinoise), a été citée lors d’audiences. Sur ces sites, les enfants sont contraints de creuser le sol à mains nues, exposés à la poussière et aux minéraux, à des risques de blessures graves et à l’absence de soins médicaux.

Vie et mort dans les mines

Travaillant de longues heures, sept jours sur sept, les enfants de ces mines artisanales sont exposés à l’effondrement des puits, à l’inhalation de métaux toxiques et parfois à la contamination radioactive.

Nombre de ces enfants ne sont pas rémunérés ou sont largement sous-payés. En cas de blessure ou de maladie, il n’y a souvent aucune assistance médicale. Certains ne quittent jamais les mines vivants. Le danger est constant. Les dommages causés à leur corps, à leur esprit et à leur avenir sont permanents.

Une petite demande : si vous avez apprécié ce podcast jusqu’ici, n’hésitez pas à l’aimer. Vous nous rendriez également un immense service en vous abonnant à cette chaîne YouTube.

Cela nous aiderait beaucoup.

Des lois existent, mais elles ne sont pas appliquées

Le droit congolais et le droit international interdisent les pires formes de travail des enfants. Cependant, ces lois sont faiblement appliquées. La corruption, la faiblesse des institutions étatiques et l’éloignement des zones minières permettent aux entreprises chinoises et aux intermédiaires locaux d’opérer sans surveillance.

Les forces militaires ou de sécurité sont parfois complices. Sur certains sites exploités par la Chine, des membres du personnel chinois auraient ordonné à des officiers congolais de frapper ou de fouetter des travailleurs locaux.

Les conséquences environnementales aggravent les souffrances humaines

Les dommages environnementaux aggravent les risques mortels. L’eau, le sol et l’air sont contaminés par le ruissellement minier, la lixiviation acide et les métaux lourds. Cela détruit les cultures, contamine les sources d’eau potable, compromet la nutrition et favorise les maladies.

Les femmes enceintes qui travaillent dans ces conditions sont confrontées à des risques supplémentaires. Leurs enfants peuvent naître avec des complications. L’espérance de vie et la qualité de vie de communautés entières sont altérées.

L’« économie verte » chinoise alimentée par les enfants

L’essor minier soutenu par la Chine au Congo est l’un des exemples les plus brutaux de la manière dont la prétendue « transition verte » repose sur l’exploitation. Le sang des enfants fait littéralement partie de ce coût.

Scroll to Top